Faut-il encore investir dans l’art ?

par | 24 septembre 2019 | Uncategorized

Les objets d’art sont très prisés depuis quelques années. Ce marché s’est bien démocratisé en ce sens qu’il n’est plus réservé aux riches. Contrairement aux marchés financiers classiques, décider d’investir dans l’acquisition des objets d’art est une activité de plaisir. Toutefois, il se peut que cet investissement soit profitable au regard des allègements fiscaux. Il convient donc de s’intéresser à ce marché pour apprécier l’opportunité d’y investir.

Le marché de l’art

En dépit des crises successives constatées sur le marché financier depuis les années 2000, le marché de l’art est resté attractif. Cette stabilité couplée à une nette progression se justifie par les nombreux indicateurs positifs. En effet, sur les deux dernières décennies, le chiffre d’affaires des ventes d’objets d’art a connu une forte croissance. De même, les prix des œuvres échangées lors des ventes publiques ont quasiment doublé en 15 ans. Par exemple, en 2017, le marché de l’art a réellement progressé. Ces chiffres ont été corroborés par Artprice, le leader mondial des informations sur le secteur de l’art. La naissance de nouveaux acheteurs d’objets d’art et actifs dans le monde entier a contribué à ces performances hors norme. Par ailleurs, les musées sont aujourd’hui très visités dans le monde. Tout ceci incite à investir dans l’art si vous en analysez les contours.

Investir dans l’art : les préalables

L’investissement sur le marché nécessite la maîtrise de certains préalables. En premier, vous devez avoir la certitude de la traçabilité pour éviter les désagréments. Par conséquent, la vérification du certificat d’authenticité de l’œuvre que vous envisagez d’acquérir est indispensable. Vous pouvez obtenir ce certificat auprès du galeriste qui est le représentant officiel de l’artiste ou de ses ayants droit. Il est aussi possible de faire des recherches pour vérifier si l’objet d’art apparaît dans un catalogue. Ainsi, vous aurez des informations sur la localisation et le propriétaire de l’objet.

Outre cela, vous pouvez opter pour l’achat d’une œuvre d’un artiste connu. C’est un gage de sécurité car il est évident que les productions de cet artiste ont déjà fait l’objet d’enchères publiques. Par conséquent, il sera inutile de vérifier le catalogue. De façon générale, il faut comprendre et intégrer que l’achat d’œuvre d’art est avant tout un investissement de plaisance. L’investissement dans l’art peut s’avérer très rentable étant donné qu’il est perçu comme un investissement sur le long terme. Pour réussir votre aventure, vous pouvez faire appel à un expert qui vous guidera au mieux.

Investir dans l’art : une fiscalité avantageuse

La fiscalité appliquée aux investissements dans le marché de l’art la rend attractive en France depuis les années quatre-vingt. En effet, vous bénéficiez d’une exemption d’impôts lorsque vous êtes détenteur d’un objet d’art. La récente loi de finance de 2018 n’a pas pris en considération les actifs liés aux objets d’arts. De même, les entreprises bénéficient d’une disposition favorable au mécénat. En achetant l’œuvre d’un artiste vivant, vous obtenez une déduction fiscale, à la condition d’exposer cette œuvre durant au moins cinq ans. Cela est possible aussi en cas d’acquisition d’une pièce identifiée comme trésor national.

Par ailleurs, précisons qu’il ne s’agit pas d’une exemption totale de l’imposition. Cela ne concerne que des taxes qui sont appliquées à l’achat ou à la revente.

La réduction de la TVA

En principe, la TVA appliquée à l’achat d’une œuvre d’art est de 20 %. Mais, il y a des exceptions lorsque vous importez un objet d’art d’un pays non-membre de l’Union Européenne. En l’espèce, la TVA sera de 5,5 %. Pareil pour les œuvres achetées directement en France auprès des artistes ou de leurs ayants droit.

La fiscalité à la revente

Aucune taxe n’est appliquée si la valeur du bien vendu n’excède pas 5 000 euros. Il en est de même si vous détenez un bien vendu depuis plus de 22 ans. Néanmoins, vous aurez à payer un forfait si le montant dépasse 5 000 € ou si l’objet a moins de 22 ans.